L’édito du Président : Dans une année atypique, l’Incubateur a dépassé ses objectifs

Ce n’est pas peu dire que 2020 aura été une année particulière. Atypique. Pour nous tous. Pour les startups, pour l’Incubateur Paca-Est et pour son équipe qui a beaucoup accompagné à distance depuis le début de la crise Covid-19. En ce début 2021, au sortir de cette année terrible, Laurent Londeix, son président, reste prudent mais pour lui, contrairement à ce que l’on pouvait craindre, le bilan 2020 de l’incubateur est très bon.

Ce n’est pas peu dire que 2020 aura été une année particulière. Atypique. Pour nous tous. Pour les startups, pour l’incubateur PACA-Est et pour son équipe qui a beaucoup accompagné à distance depuis le début de la crise Covid-19. En ce début 2021, au sortir de cette année terrible, Laurent Londeix, son président, reste prudent sur les perspectives alors que le monde redoute une troisième vague Covid. Mais pour lui, contrairement à ce que l’on pourrait craindre, le bilan 2020 de l’incubateur est très bon. Il l’explique. »Dans cette année difficile, l’incubateur a même pu dépasser les objectifs. Nous avons fait entrer 14 nouveaux et beaux projets cette année contre 11 l’an dernier. Preuve que le désir d’entreprendre est resté fort. Ainsi, aux dix projets entrés au premier semestre 2020, se sont ajoutés 4 projets retenus lors des comités de sélection du second semestre. A noter que cette dynamique est répartie dans l’ensemble du territoire, à Toulon comme à Sophia Antipolis, Nice, Grasse ou Cannes. » »L’Incubateur est aussi venu en aide aux incubés en difficulté. Il s’agissait plus particulièrement de ceux qui sortaient de l’incubation, entraient en commercialisation et se retrouvaient sur un marché perturbé et difficilement accessible. Plusieurs startups que nous avons accompagnées ou que nous accompagnons ont, de leur côté, mis leurs compétences au service de la lutte contre le virus. D’autres ont développé de nouveaux marchés comme Onhys et MyDataModels, tandis que quelques jolis succès ont été enregistrés par d’anciens incubés comme Hoasys, ExactCure ou Inalve. En revanche, les levées de fonds sont plus difficiles. » »Concernant les tendances, nous voyons de plus en plus de projets autour de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et l’environnement. Dans la ligne de Mycophyto, cela va de Footprint Target à Macroterre. Ce sont des startups qui présentent une forte fibre environnementale, signe d’une prise de conscience de la société. Dans la dynamique de Sophia Antipolis et de son 3IA (Institut Interdisciplinaire de l’Intelligence Artificielle), on trouve également plusieurs projets autour de l’IA : NeuroDec dans le matériel médical, Azuria (AI4ES) pour les puces embarquées, Videtic et l’analyse vidéo intelligente, MyDataModels et la démocratisation de l’IA. »Et demain ? « Les prévisions sont évidemment compliquées alors qu’une troisième vague menace. Mais les fondamentaux restent. Nous allons continuer à bénéficier de la dynamique de l’IDEX et d’un accompagnement fort de l’Université Côte d’Azur mais également de l’Université de Toulon . L’incubateur, avec des partenaires de son écosystème, vient d’autre part de remporter Traj’EC, un appel à projet de l’Ademe et de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur autour de l’économie circulaire. Le thème de l’environnement va continuer à se renforcer. Nouveau également : nous avons fait entrer plusieurs projets de sciences du vivant autour des molécules. Ce que nous n’avions pas vu depuis longtemps. » »Mais globalement, nous sentons que la relance va se faire autour du numérique, qu’il y aura plus de télétravail qu’auparavant, que les entreprises doivent absolument réussir leur transition numérique, que l’industrie 4.0 et la robotique vont se développer, que les nouveaux réseaux de téléphonie vont permettre de nouvelles activités. Ce sont autant d’opportunités ouvertes dans un domaine qui reste le génie du territoire. »

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